Au revoir Benedikt (Benoit) Meyer

Benoît est né à Potsdam (près de Berlin/Allemagne), le 13 septembre 1992. Il fit  ses études primaires et secondaires aux écoles protestantes dans la même ville. En mai 2011, il reçut son baccalauréat (Abitur). Après quelques semaines de préparation en Allemagne, il est arrivé en République Démocratique du Congo le 24 septembre 2011 pour faire son expérience en tant que Missionnaire Laïque (Missionar auf Zeit). Il commença son expérience à l’ORPER où il passa plus de 5 mois et la termina à la Mission Catholique Beno. Il est rentré en Allemagne, son pays natal, le 04 septembre 2012. Nous lui souhaitons toutes les bonnes choses. Benoît, grand merci pour le temps passé avec ensemble !

Ci-dessous trouverez les grandes lignes de ses expériences en R.D. Congo.

Mon expérience comme Missionnaire laïque en RD Congo

Le 04 septembre, j’ai terminé mon année en RD Congo. C’était une année pleine d’expériences et d’impressions, des bonnes mais aussi des expériences désagréables. C’était toujours quelque chose qui m’a aidé à grandir et de voir les réalités en face.

Pendant 5 mois, j’étais à la capitale dans la ville province de Kinshasa, je travaillais dans un projet de la SVD dénommé Oeuvre de Réclassement et de Protection des Enfants de la Rue (ORPER). C’est-à-dire j’étais obligé de m’adapter avec une situation de vie sans amour et sécurité. J’essayais de rendre leur vie quotidienne plus heureuse et d’établir une certaine diversité des activités. La vie à Kinshasa n’est pas tout à fait la réalité du pays. Par conséquent, j’étais très content d’explorer l’intérieur pendant quelques voyages.

Les 6 derniers mois, je vivais à l’intérieur du pays dans une petite Mission Catholique Beno qui se trouve à plus de 500 km de Kinshasa. C’était un plaisir d’apprendre la langue locale (le Kikongo) et de comprendre leurs us et coutumes ainsi que leur tradition. Partager les soucis et les joies de la vie avec la population m’a fortement touché. Souvent, je voyageais en vélo pour visiter des villages (sous-paroisses) autour de Beno et je traversais la forêt équatoriale et les savanes. J’ai fait l’expérience d’une vie sans électricité, sans réseau, sans routes et sans structures d’Etat. Pendant mon travail, j’ai essayé de soutenir les missionnaires et les villageois surplace en faisant la construction, les petits travaux quotidiens, l’entretien des plantations et des visites pastorales. Au village, j’ai construit aussi deux fours pour la fabrication de pain. De temps en temps, j’accompagnais et travaillais aussi avec les villageois aux travaux des champs, sur la rivière et aux forêts pour la chasse. Tous ceux-ci m’ont aidé à comprendre leur comportement et leur langue.

J’ai passé une expérience exceptionnelle et je remercie infiniment, de loin ou de près, tous ceux qui m’ont aidé et soutenu pendant ce temps.

Cordialement,

Benedikt Meyer

Propos recueillis par P. Jean Paul Mangenzi, svd