Les travaux de
la XIIIème assemblée générale ordinaire du synode des évêques ont été ouverts
dimanche 7 octobre 2012 par une messe solennelle du Pape qui a rappelé que le
11 octobre, jour anniversaire des débuts du concile Vatican II,
s’ouvrirait aussi l’Année de la foi.
Le thème du
synode est : « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la
foi chrétienne ».
Le Pape a tiré
des lectures liturgiques du jour la méditation qui évoque
l’invitation de saint Paul à fixer toujours son regard sur le Christ « couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort » (He
2,9). « La Parole de Dieu, a-t-il dit, nous place devant le Crucifié
glorieux, de sorte que toute notre vie, et particulièrement les travaux de
cette assise synodale, se déroulent en sa présence et dans la lumière de son
mystère. L’évangélisation, en tout temps et en tout lieu, a toujours comme
point central et d’arrivée Jésus, le Christ, le Fils de Dieu (cf. Mc 1,
1) ; et le Crucifié est le signe distinctif par excellence de celui qui
annonce l’Évangile ».
Nous ne
profiterons vraiment du synode et de l’Année de la foi, nous ne ferons vraiment
de « nouvelle évangélisation » que si c’est le Crucifié qui est mis
au centre et non notre personne, nous-mêmes.
Mais qu’est-ce
que la nouvelle évangélisation ? C’est précisément quand tout le monde en parle
qu’il faut encore une fois clarifier de quoi il s’agit, pour éviter qu’elle ne
se réduise à un slogan. Tout d’abord, rappelle Benoît XVI, « l’Eglise
existe pour évangéliser ». C’est son but. Et l’histoire de
l’évangélisation abonde de pages extraordinaires.
Le synode est consacré à la nouvelle évangélisation, mais
« évidemment, cette orientation particulière ne doit diminuer ni l’élan
missionnaire au sens propre, ni l’activité ordinaire d’évangélisation dans nos
communautés chrétiennes. En effet, les trois aspects de l’unique réalité de
l’évangélisation se complètent et se fécondent réciproquement ».
Et le 7 octobre
2012, après avoir proclamé Hildegarde docteur de l’Eglise, le pape a réaffirmé
que par contraste le regard tourné vers la splendeur de la sainteté «
nous pousse à considérer avec humilité la fragilité de tant de chrétiens, ou
plutôt leur péché – personnel et communautaire – qui représente un grand
obstacle pour l’évangélisation, et à reconnaître la force de Dieu qui, dans la
foi, rencontre la faiblesse humaine ».
Il est
finalement là le cœur de la nouvelle évangélisation, celui de l’Année de la
foi, du synode : « on ne peut pas parler de la nouvelle
évangélisation sans une disposition sincère de conversion. Se laisser
réconcilier avec Dieu et avec le prochain (cf. 2 Co 5, 20) est la voie
royale pour la nouvelle évangélisation ».
Voici en quelques mots l'objectif du synode des évêques tel que présenté par S.S. Benoît XVI.
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