lundi 15 octobre 2012

La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne



Les travaux de la XIIIème assemblée générale ordinaire du synode des évêques ont été ouverts dimanche 7 octobre 2012 par une messe solennelle du Pape qui a rappelé que le 11 octobre, jour anniversaire des débuts du concile Vatican II,  s’ouvrirait aussi l’Année de la foi.
Le thème du synode est : « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne ».
Le Pape a tiré des lectures liturgiques du jour la méditation qui évoque l’invitation de saint Paul à fixer toujours son regard sur le Christ « couronné de gloire et d’honneur à cause de sa Passion et de sa mort » (He 2,9). « La Parole de Dieu, a-t-il dit, nous place devant le Crucifié glorieux, de sorte que toute notre vie, et particulièrement les travaux de cette assise synodale, se déroulent en sa présence et dans la lumière de son mystère. L’évangélisation, en tout temps et en tout lieu, a toujours comme point central et d’arrivée Jésus, le Christ, le Fils de Dieu (cf. Mc 1, 1) ; et le Crucifié est le signe distinctif par excellence de celui qui annonce l’Évangile ». 
Nous ne profiterons vraiment du synode et de l’Année de la foi, nous ne ferons vraiment de « nouvelle évangélisation » que si c’est le Crucifié qui est mis au centre et non notre personne, nous-mêmes.
Mais qu’est-ce que la nouvelle évangélisation ? C’est précisément quand tout le monde en parle qu’il faut encore une fois clarifier de quoi il s’agit, pour éviter qu’elle ne se réduise à un slogan. Tout d’abord, rappelle Benoît XVI, « l’Eglise existe pour évangéliser ».  C’est son but. Et l’histoire de l’évangélisation abonde de pages extraordinaires.
Le synode est consacré à la nouvelle évangélisation, mais « évidemment, cette orientation particulière ne doit diminuer ni l’élan missionnaire au sens propre, ni l’activité ordinaire d’évangélisation dans nos communautés chrétiennes. En effet, les trois aspects de l’unique réalité de l’évangélisation se complètent et se fécondent réciproquement ».
Et le 7 octobre 2012, après avoir proclamé Hildegarde docteur de l’Eglise, le pape a réaffirmé que par contraste le regard tourné vers la splendeur de la sainteté «  nous pousse à considérer avec humilité la fragilité de tant de chrétiens, ou plutôt leur péché – personnel et communautaire – qui représente un grand obstacle pour l’évangélisation, et à reconnaître la force de Dieu qui, dans la foi, rencontre la faiblesse humaine ».
Il est finalement là le cœur de la nouvelle évangélisation, celui de l’Année de la foi, du synode : « on ne peut pas parler de la nouvelle évangélisation sans une disposition sincère de conversion. Se laisser réconcilier avec Dieu et avec le prochain (cf. 2 Co 5, 20) est la voie royale pour la nouvelle évangélisation ».
Voici en quelques mots l'objectif du synode des évêques tel que présenté par S.S. Benoît XVI.

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